Chambre 4. Leiko, Océane et David

Les larmes séchais sur mes joues tandis que je la fixais de mes yeux qui rougissais, baissant la tête, mes cheveux cachant une partie de mon visage, ont pouvais tout de même distinguer, mes lèvres qui bougeais lentement, je mumuras alors.

Oui, tu a surement raison.

Et pourtant, c'est mots, je ne les pensais pas, pas du moin, je sentais les jours se raprocher, plus précisement ce jour, ou cette malédiction disparaiterais, pourquoi maintenant, je prenais consience de beaucoup de chose, il étais peut être temps...Levant mon visage, alors que les rayons du soleil se filtrais des rideaus pour le réchauffer.Je lui dit avec un sourire sincère sur mon visage.

Eh si ont sortais un peus?!Rester enfermé à broyer du noir, c'est pas vraiment dans nos cordes, autant profiter du temps qu'il nous reste.

Elle ne comprendrais certainement pas la fin de cette phrase mais peus importe, je voulais vivre, vivre , faire des choses, m'éttoner, m'émerveiller, du monde qui m'entourais, avec Liko près de moi, sa serais suffisant, il y avais autre chose, qui me revenais en tête, quelqu'un m'avais parlé de vengeance, il serais peut être bon d'y penser songeais-je...les rejoindres serais-ce une erreure, serais-ce égoiste?!Mon visage retombas lentement sur le sien, je dit.

Ou veus tu aller? jaimerais bien faire un gateau...sa pourrais être une bonne idée?! oui jai envie de cuisiner, sa te dit???

J'avais dis sa, la tête ailleur, mon esprit vaguais, je me posais, la même question, comment le trouver celui qui m'avais parler de vengeance?!Comment?!

Je hocha la tête, heureuse de lui avoir redonné le sourire. Saisissant Océane par la manche, je la tira jusqu'à l'extérieur en répétant sans cesse :

"Ouii! Un graand gateau avec pleiin de chocolat partouuut!"

Et je hurlais tandis que je traînais Océane dans les escaliers, j'adorais les gateaux et cette idée me fis étrangement sourire. De plus, je n'avais rien mangé à part les croissants de ce matin...

Un mois c'étais écoulé, je restais collée à la fenètre de la chambre attendant un signe, je n'avais rencontrer personne, m'étant simplement renfermé sur moi même, j'étais devenus distante, j'évitais les regards et les murmures je ne souriais plus ni même riais.Je composais durant des journées entières, et les paroles s'empillais sur le sol, au bout du lit des converses d'un rose assez voyant, et quelques cd de vinyles, je ne rangeais que rarement, et sa se voyais, mon visage pâle trahisais un peus mon état morale je dois l'avouer.Mes bras si fin trahissais eux aussi les kilos que j'avais perdus, à l'heure actuel je faisais partie sans nul doute des anorexiques.Je m'installas sur mon lit alors que les vollets étais fermé et ne laissais entrevoir qu'une douce lumière.Les heures défillèrent, des heures de silence, alors que je dormais, casiment morte.Un bruit, un léger mouvement se fit entendre mais je ne réagis pas même si je savais que ce bruit étais celui d'une porte qui s'entrouvais doucement, je n'étais plus en état d'ouvrire les yeux trop fatiguer que se sois physiquement que moralement, psychiquement.

J'étais rentrée dans la pièce tandis que le soleil était déjà couché, la chambre était sombre et j'étais très sale. Mon violon dans un coin avait prit un peu la poussière mais pour l'instant je m'en fichais. Je fermais à moitié les yeux et n'avais pas aperçus Océane pour l'instant. Trop fatiguée pour aller prendre une douche, je m'allongea sur mon lit en tachant les draps au passage. Puis affamée, mon ventre fit un immense brouhaha que j'essayais d'étouffer avec mon oreiller puis résignée, je me releva pour aller prendre des vieux gâteaux cachés entre deux tee-shirts. Et en quelques secondes je les engloutissa puis, mes yeux enfin adaptés à l'obscurité ambiante, je vis Océane. J'eus soudain l'impression de dépérir à nouveau. Je la regardai en plaçant mes mains sur la tête et m'approcha d'elle. Plaçant ma main tremblante sur son front, je me mis à paniquer, m'accroupissant à ses côtés je chuchotta enfin :

"Même si tu me détestes, je n'ai pas le droit de te laisser là..."

Rammennant des gâteaux aux couleurs roses comme nous en mangions avant, je les cassa et t'aida à les manger, plusieurs fois, j'eus l'impression de te forcer, mais tout ça, n'oublis pas que c'est pour toi....

Je me réveillas quelques heures après, le gout des gateaux dans ma bouche devenais quelques peus amer, je n'avais pas mangé ou plus ou moin depuis deux ou trois jours.Lorsque que j'ouvrit les yeux je fixas Liko silencieuse sans même en avoir conscience les larmes parsemais mon visages, je l'attrapas par le bras, la tirant dans mes bras et la serrant en sanglotant, je murmurais tendrement.

Pardon Liko tout ce que jai dit ce n'étais pas vrais, jamais, je ne pourrais jamais te détester, tu est celle qui ma redonnée le sourire, qui ma donnée sa force pour aller de l'avant, sans toi, sans cette famille que l'ont c'est construit, je ne suis rien alors pardon ,je voulais te protéger, je veus te protéger.

Mes mains serrais le dos de son t-shirt, mes vétements se tachant eux même, je n'avais pas pretter beaucoup d'attention à son état du moin jusque la, mes mains étais pleine de boue et de terre cet alors que je me relevas avec le peus de force que j'avais une expression d'inquiètude, de peur.

Liko tu est.......

J'étais rester figer muette, je ne savais pas comment réagir il faut dire que son abscence avais été si longue, je m'étais mordu les doigts de lui avoir dit de tel choses, ce qui me ressemblais je détestais blesser les autres.

Lorsqu'elle me serra dans ses bras, j'eus l'impression que cette carapace que j'avais forgée autour de moi venait de se détruire. Mes larmes se mirent à couler plutôt abondement, alors c'était ça, ce silence, ce changement d'humeur plutôt brutal et le fait qu'elle m'ait mentie... Mais depuis, je n'étais plus une enfant, j'avais grandie... Puis lorsqu'elle remarqua mon état pitoyable et surtout mes joues et mes bras couverts de griffures, je termina alors sa phrase.

"En piteux état? Lançais-je en me grattant la tête. Je me suis amusée avec un groupe de chiens pendant tout ce mois..."

Ce que je venais de dire était vraiment stupide et faux. Je m'étais plutôt exilée et avait malheureusement croisé des animaux sur mon passage. Je me disais qu'ils me comprendraient et qu'ils ne me détesterais pas. Mais une petite fille qui s'amuse avec des chiens sauvages alors qu'à 15 bornes il y a la ville, ce n'était pas vraiment commun et surtout dangereux. Ce qui m'inquiétait le plus dans l'histoire, c'était le fait que mon bras guérit il y a deux mois s'était bizarrement rouvert à cause d'une blessure au même endroit. Mais bon, un peu de pansements et du repos devraient suffire. Enfin, le pire que j'eus vécus dans ce mois fut mes rêves. Dans chacun d'eux apparaissait ma soeur de coeur... À chaque fois que je croisais une jeune fille je croyais que c'était elle... Et finallement, je perdis espoire. Chaque jour je pensais qu'elle viendrait me chercher en s'excusant mais peut-être était-ce moi qui aurait dut venir...
Sortant de mes pensés floues, je réssuya les larmes qui parsemmaient mon visage et m'accroupissant à ses côtés, je l'enlaça pour me dire que maintenant, nous étions ensemble....

Peus importe les raisons de son état ce qui comptais maintenant, c'étais son bien être, oui, d'une certaine mannière nous avions chacune grandis, mais de notre côté, quelques chose c'étais briser en moi, mais quoi?!Je ne savais pas, je ne voulais pas savoir, plus les minutes passais, plus cette vie avancais, plus j'éttoufais, comme prise au piège de mes propres sentiments, mais je me disais que le moment venus tout s'arreterais.C'étais ma seul consolation.Je voulais tout recommencer depuis le début effacer toutes mes erreures, hélas ont ne peus changer le passé.

Liko....je vais....rentrer chez moi.

Oui j'avais parler avec ma soeur, je rentrais, je retournais à mes sources, j'allais donc quitter l'institution, je voulais m'éloigner d'ici, j'avais besoin de faire le point moi aussi, faire le point sur cette vie.J'avais relevé la tête, pour la fixer de mes grand yeux, le coeur serrer, mais je ne savais guerre pourquoi, puisqu'elle étais à mes côters.

Oui je vais rentrer..........chez moi.

Un petit sourire c'étais glisser sur ses fines lèvres, j'en rêvais depuis des années oui puisque je voulais être normale, être moi, je voulais vivre en tant que jeune fille pas en tant que maudite, c'étais une chance, nous qui controlions les rêves, nous pouvions vivre parmis ces gens il n'en serais rien maintenant que l'ont controlais ce don, alors nous avions décider ensemble, de saisir notre vie, et pour une fois, la première, de la dépasser, nous qui trainion toujours à courire dèrière elle.

Surprise et surtout irritée, je tapa mes poings sur le lit et me mis à crier pour me faire entendre et surtout pour être prise au sérieux.

"Alors je te suivrais! Océane, tu es ma seule famille et à part quelques personnes ici, tu es la seule à qui j'adresse la parole. Alors si je dois vivre, autant que ce soit avec quelqu'un que j'adore..."

Je regarda Océane avec une certaine conviction, celle que désormais je ne serais plus seule, à partir d'aujourd'hui, je vivrais comme avant. Déménageant de ville en ville peut-être, ou restant tout simplement dans un endroit. Je ne savais pas de qu'elle ville ou village Océane me parlait en me racontant son enfance, peut-être y étais-je déjà allé... Enfin, pour le moment, je voulais surtout l'accompagner...

Mon visage laissais paraître tristesse et joie, deux sentiments contradictoire mais qui s'associait plutôt bien.Une boufée de chaleur m'étouffas quelques peus, le temps étais lourd nuageux mais la température atteignais facilement les 29°, un temps orageux, je me levas alors pour ouvrir la fenètre et laisser le vent filtrer la pièce ajoutant alors avec un sourire, peut être le plus claire, le plus beau, que je ne t'est jamais adressée jusque la.

Oui allons y ensemble, après tout je m'ennuirais sans toi et puis aussi je ne s'est pas encore lorsque je rentrerais peut-être jamais.Et je veus profiter du temps qu'il nous reste, ont en a gaché assez, enfin...c'est ma faute tout sa.

Je relevas la tête et sortis alors ma valise soigneusement déposé sous mon lit, je l'ouvrit et laissa s'envoler quelques photos que je ramassas rapidement, je plias aussi certains de mes vètements, les autres déposé au bord du lit de liko je lui dit avec sincérité.

C'est vètements c'est ma mère qui me les avais fait, c'est en majorité des robes, elles sont très belles mais jai tellement grandis qu'elles ne me vont plus, alors je te les donnes.

Je souriais tendrement, avant de me replonger dans mon activité mes yeux avais prit un vide particulier celui d'une abscence d'ame comme si mon corp agissais automatiquement mais ceci sans sentiments.

Mon visage s'illumina alors lorsqu'elle accepta le fait que je la suive, j'en étais si contente, j'allais enfin voir l'endroit où elle avait vécue depuis toutes ces années. J'étais alors de plus en plus exitée. Posant la vieille valise de ma mère sur mon lit, je me mis à ranger plusieurs vêtements. Et dans un sourire nostalgique, j'apperçus au fond du sac une photo où j'étais moi enfant avec ma première amie et le déposa dans le sac en regardant Océane ranger ses vêtements, était-elle vraiment contente que je vienne...? Je commençais à me poser la question... Enfin, si elle désirerait être seule j'irais peut-être me promener, je ne voudrais pas être un poids pour elle... Je ne désirais pas l'emcombrer. Mais je voulais venir, voir enfin l'endroit où avait vécue ma soeur de coeur...
Lorsqu'elle déposa à ma droite quelques robes dites faites à la main par sa mère, j'étais à la fois touchée et hésitante. Devais-je les prendre? Mais un cadeau ne se refuse pas.... Me tournant vers ma seule famille, je m'inclina et déclara d'un ton touché.

"Merci beaucoup Océane, je te promet d'en prendre soin..."

Ses robes étaient du 12-14 ans, ma taille quoi. Je n'étais pas encore très épaisse malgré le fais que j'ai plutôt grandie puis rangeant des vêtements au fur et à mesure et plaçant délicatements les robes à l'intérieur, je déclara d'une voix un peu troublée.

"Je crois que je devrais aller me laver, je sens trop mauvais!" xD

Puis s'en allant en prennant une robe et des bottines, je rentra dans la salle de bain pour me savonner un maximum. Je sortis une dizaine de minutes après, mes court cheveux étaient un peu brossés mais toujours un peu en bataille, j'avais choisie une longue robe blanche avec des noeuds et de petits froufrous qui m'allait à merveille. À mes pied j'avais enfilé de longues bottes en cuir et j'arriva devant Océane ainsi. Ces vêtements m'avaient rajeunie et cela m'amusais un peu et me rassurais, je ne voulais pas grandir. Puis devenant de plus en plus rouge et baissant un peu la tête au sol, je releva mes yeux vers mon amie et lui demanda d'un ton hésitant.

"Elle me va bien....?"

Ma valise était bientôt prête, j'avais l'air d'une petite voyageuse et cela me plaisais encore plus. Nous avons tous un passé difficile, nous vivons tous au milieu d'un énorme mensonge sensé nous protéger et nous avons presque tous perdu notre famille. Alors lorsqu'il ne te reste même qu'un seul être à qui tu pourrais donner ta vie, ne le laisse pas encore s'échapper...

Je l'avais regardé faire et partir avec des vètements, pendant ce temps la j'avais flané, rangé les quelques affaires que je possèdais, et refermé avec difficultés ma valise qui débordais contrairement à mon arriver ou elle étais casiment vide. Lorsqu'elle revint habiller de la sorte je restas muette, me plongeant légèrement dans les yeux de mon amie, puis un grand sourire parsemas mon visage alors j'ajoutas.

Tu est vraiment très jolie....oui très jolie.

Mon sourire c'étais légèrement évanouis, avais-je si grandis que sa, pour ne plus pouvoir mettre ses vètements que j'aimais tant...? Peus importe, la n'étais pas la question et de toute façon cette reflexion n'étais pas d'actualité, aujourd'hui ont quittais pour la première fois, l'institution, je sentais le stress monter en moi, et surtout l'énergie débordante, celui de l'aventure. Attrapant ma valise à deux mains pour la trainer jusque sur le palier de la porte je regardas attentivement ma petite soeur de coeur avant de prononcer des mots casiment muet.

Aller allons-y !!! Eloria est surement prète à cette heure ci , ont va la rejoindre jusqu'à sa chambre ok?!

Je n'avais pas attendus sa réponse que je courais déjas comme je le pouvais dans le long couloir du dortoir, cette odeur qui régnais, celui de la peinture fraiche, et les rires et moqueries qui le jonchais, me manquerais certainement, mais j'avais l'occasion de vivre, comme une fille normal, alors je devais saisir cette chance surtout accompagner des personnes que j'aimais le plus dans ce monde, je ne pouvais que être comblé par cette journée ensoleillée.

Je regardai alors sans broncher Océane sortir d'un coup toute guillerette. Que lui arrivait-elle...? Restant alors muette, je termina de préparer ma valise en ajoutant des partitions, des mots et des dessins. Puis m'approchant de ma table de nuit pour prendre des photos. Je les regarda toutes et en mis dans un petit album photo. Je posa les photos encadrées dans ma valise. Puis retrouvant la dernière lettre que ma grand-mère m'avait envoyée, je me rendis alors compte qu'il y avait encore une photo à l'intérieur. Cette photo que j'avais prise à mon plus jeune âge, cette photo pleine de mensonges envers une fillette. Cette photo où se trouvait mon père. Je ne l'avais pas vue en l'ouvrant. Alors pourquoi maintenant!? Lâchant la photo je fus prises d'étranges vomissements et je me précipita vers la salle de bain. Ouf, ce n'était rien, juste une bouffée de chaleur et des haut-le-coeur. Je ressuya l'eau que je m'étais jettée au visage et retourna dans la chambre un peu plus tranquillement. Soupirant, je repris la photo et la déposa dans un tirroir de la commode. Puis tout bas, tout en prennant ma valise je me mis à parler à mon père, m'adressant à lui comme à un être déjà mort.

"Tu sais papa. Désormais, toi et tous ce que tu m'aura fait subir... Je t'oublirais! Je te délaisserais et, je ne me soucierais plus de toi. Car désormais, j'ai une nouvelle famille et de nouvelles ambitions."

Sortant de la chambre en souriant, je me dis enfin que je pourrais encore prendre un nouveau départ.

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